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20/09/2013

Femme Z

La Femme, pas une femme, celle que vous rencontrez dans la rue, au bistrot ou dans un roman noir, mais le symbole de la femme belle d’une beauté sauvage, tentatrice jusqu’à la séduction, initiatrice d’une liberté de comportement.

Elle est noire, mais se cache derrière ses apparences d’innocentes blancheurs. Elle endort de ses formes courbes et celles-ci sont palpables. La femme Z inverse de la femme A, également rêvée, à d’autres moments et sans doute par d’autres hommes.

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07/09/2013

Femme A

La Femme, pas une femme, celle que vous rencontrez dans la rue, au théâtre ou dans un roman, mais le symbole de la femme, celle qui est rêvée, mais jamais rencontrée, celle qui vous retourne le sang dans les veines et vous incite à un autre vous-même. Elle est immaculée, transparente (trop !), sans angle, on ne peut la prendre, car rien ne permet de l’accrocher. Elle n’est que glissade sans angle, comme une surface glacée sur laquelle on se laisse aller, mais où l’on ne tient pas debout.

 

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02/09/2013

Féminin 2

Variation par inversion des couleurs (voir le 29 août).

La féminité est bien là, mais elle est à l'opposé de celle du 29 août. C'est une féminité faite de desseins cachés, d'ambition démesurée, de désirs interdits, de séduction voilée. Un moi à l'inverse de celui du précédent, mais tout aussi féminin. L'apparence est courbe, mais le fond est noir.

Ce n'est pas sans attrait. Sans doute même est-ce plus attirant. Sans y penser, on se laisse séduire !

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Tableau acrylique 1mx1m 

29/08/2013

Féminin 1

Série de toiles sur le même thème que celles du 11 février 2012, du 5 janvier 2011.

Il s’agit maintenant d’aller au bout de l’inventivité avec les mêmes ronds ou carrés disposés de la même manière, uniquement en noir et blanc. Les combinaisons sont multiples.

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Le féminin dans toute sa fécondité et sa douceur. Le cercle caractérise le féminin qui est, en premier lieu, corps, marqué par une physiologie et une morphologie différente de celle de l’homme. Mais le féminin se détermine également par sa bienveillance, son amabilité, sa délicatesse, sa finesse, qualités de l’esprit.

Certes, il y a bien un carré. Mais peut-il y avoir du féminin sans une part de masculin et inversement ? Non. Remplacez le carré par un rond et le tableau perd toute signification. Il en est de même pour l’essence du féminin et du masculin. Chacun d’eux contient en germe une part de l’autre, plus ou moins importante, plus ou moins à développer, sans jamais atteindre l’égalité et encore moins la dépasser.

Alors, à la prochaine fois sur ce thème.

 

Tableau acrylique 1mx1m.

06/08/2013

Lumière

Il a piégé la lumière un jour de grand vent. Elle est apparue au bout de son pinceau, innocemment, sans mot dire, nitescence des couleurs : bleu et vert, d’où transparaissent le jaune et le rouge. Quelle cacophonie ! Cet assemblage hétéroclite devient vitrail.

Ce matin, il s’est levé, a contemplé la naissance du jour, a imprimé cet embrasement : l’immanence divine…

 

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30/07/2013

Complexité

Jardin à la Française vu d'avion, pilules digestives ou encore carrelages ? Qu'est-ce à dire :

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21/07/2013

Roue rationnelle

Elle n’est bien sûr pas céleste puisque rationnelle. Sa rationalité tient à sa symétrie parfaite. Elle n’en a pas moins un air vaillant et plus fier que l’autre (voir le 2 juillet 2013). Alors que choisir ? En fait les deux réjouissent les yeux et l’esprit, n’est-ce pas suffisant ?

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02/07/2013

Roue céleste

Elle semble parfaite, ou presque. Son décalage est imperceptible au premier coup d’œil. Mais si l’on regarde à la périphérie, on voit son irrégularité. C’est celle-ci qui donne l’impression d’un mouvement, saccadé certes, irrégulier, comme les premiers pas d’un caneton. Il n’y a pas de symétrie sur les axes à partir du centre. Seul le cercle le plus foncé des huit carrés est symétrique par rapport au centre. Leur suite est décalée vers la gauche, lui donnant un mouvement imaginaire. De même la croix centrale peut être soit tournée vers la gauche, soit vers la droite, selon que l’on prenne le fond plus ou moins foncé.

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26/06/2013

Urbanisation

Entrelacée avec les autres, chaque partie s'oriente cependant de manière propre à partir du centre. Celui-ci est le noeud des relations à la fois de dépendance et d'opposition. Symbole de la vie urbaine moderne où chaque quartier semblable aux autres se distingue par une entité psychologique propre et une réalité physique homogène.

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15/06/2013

Monde parallèle

Entourés de halo, ils sont nombreux ces mondes parallèles qui envahissent l’esprit à certains moments. Si l’on regarde la littérature abondante concernant ce concept, on a tendance à penser qu’il s’agit de fumisterie. Et pourtant, les physiciens s’interrogent sur l’idée.

Alors laissons libre notre imagination. Pour moi les mondes parallèles sont des constructions inachevées de notre monde, comme une maquette abandonnée par manque de perfection. Dieu ne se laisse pas tenter par la moindre invention au rabais. Comment dans notre monde un plan pourrait être à la fois plat et gondolé ? C’est pourtant le cas si vous regardez le plan des cubes à fond jaune. Il est plat, mais à droite, il monte. Il induit l'illusion que le carré parfait dans lequel cet objet se déplace est aplati alors qu'il n'en est rien. C'est une figure impossible !

 

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21/05/2013

Dynamo ou l’art cinétique en trompe-l’œil

http://www.grandpalais.fr/fr/article/le-spectateur-acteur-de-dynamo

Quelle misère. L’explication du commissaire général de l’exposition Dynamo n’est pas vraiment convaincante. Certes « on n’est plus dans une relation assise du visiteur ». « Les artistes demandent qu’on touche ». « On crée sa propre composition dans un système défini, donc on participe à la création de l’œuvre en jouant le jeu de l’artiste ».

Oui, comme le disait Marcel Duchamp, « c’est le regardeur qui fait le tableau.. » Mais quand le regardeur manipule le pinceau, y a-t-il vraiment un geste artistique qui fait une œuvre des objets, des couleurs, des sons. Cette parodie a-t-elle du sens (artistique). Je n’en suis pas sûr.

Cette exposition, apparemment très appréciée des spectateurs, se tient au Grand Palais. Beaucoup de tape-à-l’œil et de bling-bling. Mais aussi quelques purs chefs-d’œuvre. Certes, il faut aimer ce genre d’art qui passe de l’éclairage au néon s’allumant et s’éteignant en cadence, aux verres multicolores et aux miroirs déformants. Beaucoup de gadgets ! Cela commence d’ailleurs avant même l’entrée dans le Grand Palais, dans cette fontaine où le brouillard et la fumée ont remplacé le jaillissement de l’eau. L’idée n’est cependant pas mauvaise.

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C’est dans les premiers pas de l’exposition que sont rassemblés les objets les plus médiatiques : une barrière de lumière, un labyrinthe de glaces, un jeu de noirs et blancs mobiles selon la place du spectateur, etc. Il est d’ailleurs étonnant de constater que les photos qui se trouvent sur le site de l’expo sont principalement celles de ce style d’objets.

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Pourtant, il y a de belles choses si l’on s’intéresse au cinétisme. Admirons ces cercles de Bridget Riley peint en 1963 (Blaze 4, acrylique sur panneau) ou cette gouache sur bois de Julio Le Parc « »Instabilité, peinte en 1959, ou encore cette œuvre intitulée V32 (verres sérigraphiés, tubes fluorescents et bois, 1963) d’Angel Duarte.

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A noter également cette impression d’orange géométrique sur une galerie du Grand Palais. C’est saisissant et très bien fait, probablement par projection du dessin avec un vidéoprojecteur très puissant.

 

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Bref, à boire et à manger, mais avec des digestions différentes selon ce que l’on regarde, voit, contemple, admire ou fuit. Un bon point : les explications sur panneau des différents types de cinétisme, tels qu’Interférence, Pionniers (développements futurs visant à traduire le mouvement et à utiliser la lumière dans l’art), Halo, etc. Pédagogiques, ils permettent de comprendre les différentes possibilités offertes au créateur. Le premier d’entre eux :

Espace : Au cours du XXème siècle, l’art a changé : il a changé de nature. Il a trouvé de nouveaux moyens, il s’est fixé d’autres objectifs. L’art abstrait a été l’un des facteurs principaux de ces changements. Il a largement contribué à la conquête de l’espace, en incitant les artistes à quitter le tableau, à abandonner la ronde-bosse et à considérer l’espace pour lui-même. Plutôt que d’être représenté, l’espace va être utilisé, investi, devenir le sujet même de la création. Il s’agit de le structurer ou de faire disparaître ses limites ; il est saturé de lumière ou au contraire plongé dans l’obscurité, on cherche à l’habiter ou à le rendre impraticable. (…)

19/05/2013

Facettes de rêve

Oui, il m’arrive de rêver de rose, mais il n'est jamais seul. Il est toujours environné de rouge, de violet et de bleu. Et ces choix surchargés font le bonheur des yeux, à condition de disposer, comme les mouches, d’une très large gamme de facettes.

En tout elles nous battent, de ce point de vue du moins : « Une mouche dispose de deux yeux composés de 1 500 facettes individuelles élémentaires dans chaque oeil qui peuvent gérer 200 images par seconde et possédant une vision panoramique et mosaïque incroyable sur 360°. Mosaïque signifie que la mouche ne voit pas un objet en entier mais le voit en quantité d'images. Les yeux des mouches mâles sont très développés et ces facettes diagonales sont bien distinctes. Ces dernières sont composées de 48 000 récepteurs sensibles à la lumière connus sous le nom de cellules coniques ou ommatidies. La mouche dispose d'une vue perçante et de capteurs ultrasensibles lui permettant de réagir rapidement au moindre mouvement instantané. C'est d'ailleurs pour cela qu'il est difficile de l'attraper. L'observation de ces lentilles résulte de l'expérience menée sur les yeux d'une mouche après avoir retiré tous les vaisseaux. Au microscope, l'on peut voir à travers les microparticules comment les yeux d'une mouche permettent une vue grossissante des objets éloignés. »

(Source: http://www.web-libre.org/breves/mouche,15541.html)

 

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06/05/2013

Rosace

Cette fois l’ambivalence d’il y a trois jours est tombée, le cercle s’accomplit, la forme se dévoile : le cercle dans la croix, crucifixion et résurrection simultanément.

En principe une rosace est une figure constituée d’éléments organisés symétriquement dans un cercle à partir d'un point ou bouton central. Sa beauté est liée à la symétrie, aux formes représentées et à leur répartition harmonieuse entre le centre et la limite du cercle. Mais ici la rosace est de forme carrée. Elle ne s’inscrit qu’en contrejour. Elle se devine plus qu’elle ne se voit.

 

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03/05/2013

Ambivalence

Tel ce dessin dans lequel les côtés s’accordent en abscisse et s’opposent en ordonnée, l’homme oscille sans cesse entre le bien et le mal.

 

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Et si l’on regarde bien, pris individuellement chaque quart penche d’un côté ou de l’autre. Telle est l’ambivalence de la nature humaine.

 

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20/04/2013

Myriades

Lancées à la vitesse de la lumière, ces myriades se ruent vers l’espace, avides de néant.

 

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07/04/2013

Imbroglio

Construction invraisemblable, mais qui trouve son équilibre en elle-même. Elle suffit au regard et donne un contentement simple, mais réel. Elle flotte dans le vide sidéral car aucun environnement ne peut la combler. Pure création de l’esprit, elle s’épanouit seule.

 

 

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03/04/2013

Art Paris (28 mars au 1er avril 2013)

Le temps du week-end de Pâques, de nombreuses galeries se sont données rendez-vous au grand palais. Assez semblable à la FIAC, Art Paris Art Fair « affirme son identité singulière de foire européenne orientée vers la promotion des scènes de l’Est (Europe Centrale et Orientale, Moyen-Orient et Asie). Avec 74 nouvelles participations, 20 pays représentés et 43% de participation étrangère, la sélection 2013 est profondément renouvelée et internationale. » (source : http://www.artparis.fr/fr/)

Mais au fond, relisez l’article sur la FIAC (voir note du 21 octobre 2012), l’impression est la même. Cherchons donc le mouton à cinq pattes. Il y en a et pas tous de la même famille.

 

Jean-Pierre Le Bars :

Art concret, géométrique, abstrait. Ce qui différencie Jean-Pierre Le Bars des autres peintres cinétiques tient aux supports qu’il utilise. Ce ne sont pas de simples toiles, mais un ensemble toile-relief élémentaire qui se fond dans la géométrie du tableau.

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Il a réalisé ces premiers supports en 1996. Il aime l’incertitude  que donne le mélange de la troisième dimension et de la géométrie constituée de formes rectangulaires qu’il affectionne. Alors il construit des séries homogènes composées de contrastes, de vides et de pleins, la plupart du temps verticales, comme un découpage organisé de l’espace, reproduction sans lassitude d’éléments répétitifs très simples.

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Certains s’en lasseront vite. Mais il y a le charme de la symétrie, la simplicité de l'organisation du tableau et des formes reproduites, le repos que chaque œuvre procure d’abord au regard, puis à l’impression ressenti et enfin à l’esprit. Insolite, n’est-ce pas, cet appel au noir dans l’opposition des deux autres couleurs !

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Ce peintre a exposé lors des journées d’Art Paris et il expose également à la galerie Vieille du Temple, 23 rue Vieille du Temple, 75003 Paris.

03/03/2013

Eblouissement

Cette explosion de lumière revient-elle sur elle-même pour se concentrer en un point par gravitation comme pour les trous noirs ou, au contraire, crée-t-elle un autre univers comme pourraient le faire les trous blancs ?

Tout est possible, cela dépend de la position et de l’observation du spectateur. Apprendre à considérer les objets d’une autre manière, d’un autre axe, avec une vision différente.

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Qu’est-ce qu’un trou blanc ? Regardez cette vidéo :

http://www.youtube.com/watch?v=E-IIxgK8qi8


03/02/2013

Explosion en étages

Coup de grisou, attentat, voire Big bang !

Et pourtant, n’est-ce pas harmonieux cette échappée en étages. Cela rappelle la technique d’effondrement des immeubles, explosion après explosion, jusqu’à l’anéantissement complet. Et cela se poursuit dans le temps, en permanence, jusqu’à la fin des univers. Mais d’autres naissent au même moment. On pourrait croire que le temps est un éternel recommencement.

Optimisme, c’est sûr, en harmonie et en musique !

 

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22/01/2013

Echappée

Quelle fuite !

Et pourtant la rondeur reste là, immobile dans la mouvance des lignes, comme un hublot ouvert sur un autre monde dédoublé du premier. Le regard part à gauche, mais ne rencontre rien. Il imagine le point de fuite, mais les autres sens se sentent bien là, au creux du nid, enfoui dans les pliures, le nez dans la couette !

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29/12/2012

Impressions visuelles

Regardez le centre, la petite croix avec un point noir. Vous verrez bientôt apparaître des formes insoupçonnées, un monde imaginaire et mouvant. Et si vous louchez un peu, alors vous verrez bien d’autres formes. C’est un véritable kaléidoscope fabriqué avec de simples rectangles noirs et blancs.

Mais quel travail si l'on sait que ce tableau fait 1,50x1,50m.

 

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19/12/2012

Mouvement et repos

L’hélice, au centre, tourne de toute sa vigueur, s’échauffant elle-même. Mais les frottements étouffent ce feu et le conduit immuablement vers le froid de la mort symbolisée par les croix. Le passage est progressif, presqu’invisible. Seule la couleur change et laisse apparaître derrière le monobloc l’imperceptible modification de l’être.

 

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18/11/2012

Dévoilement

Rien ne t’oblige à dévoiler tes superstructures

Si ce n’est cette inquiétante lueur qui se dévoile

Dans l’obscurité des mondes perdus, au-delà

Loin dans l’inconnu, comme une nouvelle naissance

 

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13/11/2012

Monde 3 vers 4

Trois mondes se côtoient et se mêlent. Chacun a ses propres lois et cette suspension dans l'espace construit un autre monde, nouveau, ordonné, irréalisable, mais si tentant. Il est chaleureux, possède ses recoins et ses mystères. On pourrait passer de trois à quatre dimensions en laissant son regard errer dans son centre. Mais comme cela m'a donné du mal pour arriver à cet équilibre. Qui est devant quoi ?

 

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24/10/2012

Figure impossible

L’origine des perspectives est différente pour chaque carré, rectangle ou cercle. Parfois, il n’y en a pas. Cela en fait une construction impossible, mais d’un effet certain.

Les objets impossibles représentent des objets contraires aux lois physiques connues de la nature. En fait, il s’agit de l’interprétation par l’œil d'une projection en 2 dimensions de ce qui pourrait être un objet impossible de dimensions supérieures. L'artiste suédois Oscar Reutersvärd fut le premier à créer de telles figures.

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04/09/2012

Le changement

Le changement est-il dans la couleur ou dans la forme ? Par combien d’étapes passe-t-il ? Et finalement de quel changement parlons-nous ?

A chacun de deviner ces modifications subtiles et de les comptabiliser. Pourtant lorsqu’on regarde le tableau a-t-on vraiment conscience d’une progression constante entre couleurs et formes.

Le cinétisme a ses mystères qu’il est parfois subtile de pénétrer…

 

 

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31/08/2012

Noir et blanc

 

poésie, peinture, dessin, poème, littérature, écriture, art cinétique, optique art

 

Noir et blanc


Ils sont mariés depuis des lustres
Ils vont bien ensemble, ils s’aiment
Le noir soutient le blanc
Le blanc reçoit le noir
Et l’un et l’autre enchevêtrés
Soutiennent le monde des formes
Certes, pas celui des couleurs
Qui folâtrent autour des régnants
Qui trônent au-dessus des flots
D’une multitude bigarrée et indécente
Comme il tranche ce trait
Et un trait, suivi de plusieurs autres
Devient un monde en soi
Qui divague dans l’obscurité
Blanche, infinie et froide
Ainsi se fabrique l’univers
Du rien apparaît le tout
Ou juste un petit peu de matière
Comme une pomme sur un arbre
En hiver, aux premières gelées
La tache noire sur fond blanc
A-t-elle une signification ?
N’est-ce pas un présent
Du passé et de l’avenir mêlés
Il faut trancher, noir ou blanc !

  

27/08/2012

Rectitude

On dirait une séquence d’ADN. On peut aussi y lire une qualité morale : la rectitude. Et pourtant, elle fait preuve de turpitude. Certains maillons se brisent et divaguent. Mieux, certaines zones donnent à penser qu’il y a des erreurs. Ce sont pourtant ces erreurs qui font du personnage son charme.

Hormis ces divagations, ce tableau est en cours de réalisation. J’aime la rectitude du geste pour tracer la ligne droite, l’épanchement du noir sur le blanc, ces interruptions souhaitées, voulues, qui donnent à l’esprit sa singularité.

Oui, se laisser enchanter par quelques traits, n’est-ce pas singulier !

 

 

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11/08/2012

Ecriture

Néant du noir et blanc et du carré !

Film sans image, juste l’écran blanc dans le noir de la salle. Vous attendez et rien ne vient. Vous rêvez à d’autres films, vous multipliez les écrans, mais tous, ils sont vides. Et vos pensées se vident également : labyrinthe, plan, coupe industrielle, écriture ?

Pour se perdre dans le blanc, il faut qu’il soit bordé de noir, sinon rien, même pas la sensation d’évaporation. Regardez au centre, tranquillement, et vos pensées seront pacifiées au point de ne plus surgirent dans votre esprit.

Ecriture sans mots qui parle directement à l'être hors de toute personnalité.

 

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31/07/2012

Mandala abstrait

 

http://www.youtube.com/watch?v=N10A8wKlGAs&feature=related

Partir vers un autre monde, si différent, en esprit, par l’ouïe et la vue, et laisser son imagination vagabonder dans le vide de la pensée. Les images se succèdent, sans autre vision que cet astre fantomatique qui se promène dans l’univers, seul, voyageant à des milliers d’années-lumière, occupant toutes vos pensées.

 

Om Tryambakam Yajaamahe
Sugandhim Pushti Vardhanam
Urvaarukamiva Bandhanaan
Mritor Muksheeya Ma-Amritaat

« Aum, nous adorons celui qui a trois yeux
Shiva, celui qui rayonne et qui nourrit tous les êtres
Puisse-t-il nous libérer de la mort et nous rendre immortels
Comme le fruit qui est cueilli de l’arbre »
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Aum, son primordial, à l’origine de tous les mots, sortant de la gorge, roulant sur la langue et terminant sa course sur les lèvres. Utilisé dans de nombreux mantras, comme c’est le cas ici, la vibration engendrée par le son facilite l’éveil de la conscience.

Cette construction du chant se retrouve dans de nombreuses traditions religieuses par l’usage de l’ison (note tenue en accompagnement du chant) et d’une phrase courte, répétitive, facilitant le repos du mental, amenant progressivement l’absence de pensée et l’entrée en soi-même. Etonnant d’ailleurs comme ce chant est proche de la musique occidentale de style religieux : longue tenue d’une même note, le Do de notre gamme, qui est la note centrale sur laquelle tourne l’ensemble du chant et de son accompagnement par l’ison. Et le chant se déroule sur trois notes, comme dans la plupart des chants primitifs, Mi, puis Ré, avec deux autres notes accessoires, un Fa diminué et un Sol à l’octave inférieure, point de départ de l’aum, parfois à peine ébauché avant le Do.

 

Ce tableau est une sorte de mandala moderne, support de méditation. Volontairement abstrait, il utilise l’art optique pour imprégner l’œil des mêmes sensations que l’oreille. L’œil s’égare dans cette sphère jusqu’à ne plus chercher. Alors on trouve la paix dans un monde en changement permanent.

 

 

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